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Bien choisir son film.
1 août 2014

La mise en scène de l'holocauste au cinéma

 

Nuit et Brouillard Le journal d’Anne Frank (2008) The Reader

La rafle La vie est belle Inglourious Basterds

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Comment les réalisateurs mettent-ils en scène l’Holocauste ?

- Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais (1955).

- Le journal d’Anne Frank, Jon Jones (2008).

- The Reader, de Stephen Daldry (2009).

- La Rafle, de Roselyne Bosch (2010).

- La vie est belle, de Robert Benigni (1997).

- Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino (2009).

 

 

Petit rappel historique :

De 1939 à 1945 eurent lieu des événements d’une telle ampleur qu’ils s’inscrivirent à tout jamais dans les pages les plus marquantes de l’Histoire de l’Humanité. J’ai bien sûr nommé le massacre de plus de 6 millions de juifs, soit les deux tiers de la population d’Europe.

Ce passage de l’Histoire porte entre autre le nom hébraïque de « Shoah », ou encore « Holocauste ». Il s’agit d’un génocide de juifs, perpétré par les nazis sous le 3e Reich fondé par Adolf Hitler, et dont l’étymologie latine signifie « sacrifice par le feu ».

La mise en scène des réalisateurs analysés ici est bordée de la perspective de nous informer et de nous sensibiliser à la fois à leur art, mais aussi aux multiples façons d’aborder un sujet aussi grave et qui concerne chacun des spectateurs.

Alain Resnais et son très célèbre "Nuit et Brouillard" ouvrent le bal de cette étude en mettant en exergue une violence picturale à faire pleurer les pierres. C’est l’objectivité historique qui est primée ici, à l’instar d’un ostensible dessein de faire prendre conscience des faits.

Les notions de réalisme et d’imaginaire sont par la suite abordées à quelques œuvres cinématographiques variées en tout point.

Historiens et cinéphiles, cette étude est faite pour vous !

 

les déportés

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Nuit et Brouillard.
Une vision objective en référence absolue.

 

Nuit et Brouillard

Nuit et Brouillard.

Alain Resnais est un réalisateur, scénariste et monteur français né en 1922.

Réputé pour sa méticulosité et son perfectionnisme, il a réalisé des films très souvent liés à des événements historiques ou à des personnages légendaires réels tels que Van Gogh, court-métrage sur l’art qu’il illustre de productions du célèbre peintre, ou encore Guernica, où il raconte à travers le tableau de Picasso du même nom le massacre de plusieurs milliers d’Espagnols lors de la guerre civile de 1936.

 

Il reçut de nombreux prix, César, palmes et autre récompenses pour ses films d’une crudité déconcertante.

 

Extrait 1 Nuit et Brouillard

Extrait 2 Nuit et Brouillard

 

Synopsis et analyse.

Nuit et Brouillard est un documentaire français d’Alain Resnais datant de 1955 et qui aborde le thème de l’Holocauste avec un réalisme tel que le spectateur ne peut rester indifférent à ce court mais intense spectacle. Les plus chevronné en matière de film d’horreur n’auront pas à craindre les effets de surprise ou les bruits suspects.

C’est ici simplement l’ostensible désir du réalisateur de montrer la réalité des événements… Qui fait peur.

 

En effet, l’objectivité et la fidélité historique sont les maîtres-mots de ce documentaire qui a pour volonté de représenter la Shoah, avec dix ans de recul, tel qu’elle a réellement eu lieu, sans artifice, et sans cacher l’horreur des camps de concentration.

Pour cela, Resnais a fait appel à des matériaux issus des archives historiques : ce sont des compilations d’images et de vidéos de l’époque, rapportées par les Alliés lors de la Libération, qui ont permis la réalisation de ce film.

 

Simplement par l’authenticité de ces documents, Nuit et Brouillard bannit bien des spéculations quant à l’existence prétendument hypothétique des camps de concentration et d’extermination.

La musique, en soi peu moderne, permet d’assimiler l’horreur de tout ce qui est dévoilé, d’une cadence lente, feutrée, perdant certains spectateurs en route comme des milliers de prisonniers succombèrent pendant les Marches de la Mort.

Nuit et Brouillard se clôt sur quelques images des procès d’anciens nazis qui se proclament innocents en affirmant qu’ils n’étaient pas responsables. Mais si les nazis n’étaient pas responsables, qui l’était ?

C’est le mot de la fin, qui résonne en échos dans nos têtes comme une froide et poignante énigme à laquelle nulle ne pourra jamais répondre.

Note : 8,5/10.

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Objectivité et réalisme dans le cinéma d’Occupation.

 

Le Journal d’Anne Frank, de Jon Jones (2008).

Avec: Ellie Kendrick/Anne Frank, Iain Glen/Otto Frank, Tamsin Greig/Edith Frank, Felicity Jones/Margot Frank.

 

Le journal d’Anne Frank (2008)

Synopsis et analyse.

Le Journal d’Anne Frank est une adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire, datant de 2008 et réalisée par Jon Jones. Ce téléfilm aborde la très célèbrehistoire d’Anne Frank qui raconte à travers son regard fragile et naïf d’adolescente deux années de sa vie qu’elle a retranscrites dans son journal intime.

Elle y explique comment elle et sa famille ont du vivre dans une proximité de plus en plus oppressante, et ce pendant plus de deux ans.

En effet, hors de leur petit appartement baptisé « l’Annexe », la traque des juifs est sans pitié. Les Frank et leurs amis captifs doivent, au prix de leur vie, rester dans l’anonymat le plus total. Les conditions de survie sont déplorables : entassés à huit dans un appartement au plancher qui craque et aux poutres qui grincent, ils doivent être discrets, ne jamais ouvrir les fenêtres et les rideaux, n’utiliser l’unique salle de bain qu’à certaines heures, ne pas faire le moindre bruit le matin et l’après-midi, et surtout faire en sorte que les amis qui les réapprovisionnent en ressources ne se fassent pas trahir.

La musique de ce film sert à transmettre et à insister sur les émotions ressenties par les héros. De nombreux zooms sur les visages aux regards particulièrement expressifs rendent ce procédé plus évocateur encore, comme les longues prises de vue qui rendent l’atmosphère pesante et tendue.

Le sentimentalisme est très présent dans cette œuvre : l’histoire d’amour entre Anne et son ami lui aussi cloîtré, en opposition à l’angoisse que chacun d’entre eux ressent face à la situation dans laquelle ils sont.

Les points-de-vue changeants et les opinions versatiles d’une adolescente qui se cherche mettent en lumière la dimension d’incompréhension et de terreur qu’a engendrée la guerre.

C’est ici un détail que l’on retiendra en comparaison aux autres films analysés, puisque le journal d’Anne Frank se différencie des autres par sa narration très spécifique : celle d’une jeune fille qui retranscrit l’histoire de sa vie dans son journal, sans se douter de la renommée posthume qui l’attendait.

 

Note : 7/10.

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The Reader, de Stephen Daldry (2009).

Avec : Kate Winslet/Hanna Schmitz, Ralph Fiennes/Michael Berg adulte, David Kross/Michael Berg jeune.

Bande annonce

 

Synopsis et analyse.

The Reader est un film américain de Stephen Daldry sorti en 2009 qui raconte la romance de Michael, un adolescent de 15 ans, et de Hanna, une femme de 20 ans son aînée.

Ils se rencontrent par un pur hasard et décident finalement de renouveler leurs expériences charnelles, au terme desquelles Michael prendra l’habitude de lire, à la demande de son amante, des livres et des histoires.

Quelques années après leur rencontre, Michael, sans nouvelles de sa maîtresse, assiste au procès d’anciennes gardiennes nazies, et découvre avec une stupeur sans limite qu’Hanna en fait partie.

[Attention spoiler] Il comprend toutefois que cette dernière ne peut être entièrement responsable de ce dont on l’accable car elle cache un lourd secret qui prouve une partie de son innocence : elle est analphabète, et n’est donc pas coupable d’avoir rédigé les rapports officiels qu’on lui attribue. [Fin du spoil]

 

the reader photo du film 1

Le suspense est mis en évidence par le personnage féminin qui dissimule son secret sous une naïveté évidente et volontaire, perceptible notamment lors des zooms très précis sur son visage. Ces derniers accentuent les émotions transmises par son attitude, et qui sont véhiculées à travers des flashbacks explicatifs dont le spectateur ne pourra que se délecter.

[Attention spoiler] Selon moi, il s’agit d’un film qui suscite beaucoup de réflexions, notamment : comment se faire à l’idée d’avoir aimé une nazie, reflet d’une cruauté sans frontière et d’un inhumain manque de sentiments ? 

 

Hanna sera condamnée à rester plusieurs années en prison pour crime contre l’humanité, période pendant laquelle le monde se modernisera énormément. [Fin du spoil]

 

the reader photo du film 2

 

Le réalisateur est aussi parvenu à créer un suspense particulièrement énigmatique, dans la mesure où l’on se demande comment se terminera la relation autrefois si intense d’Hanna et Michael après que ce dernier eut appris qui elle était vraiment.

Certains resteront peut-être sceptiques concernant la fin.

De mon côté, la déception fut grande, mais le sujet qu’aborde Stephen Daldry n’étant pas commun, c’est ce sur quoi je me raccroche afin d’attribuer une note plutôt positive à cette œuvre étonnante et détonante.

 

Note : 7/10.

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La Rafle, de Roselyne Bosch (2010).

 

Avec:Mélanie Laurent/Annette Monod, Jean Reno/David Sheinbaum, Gad Elmaleh/Schmuel Weismann, Hugo Leverdez/Joseph Weissman.

 

Bande Annonce : La Rafle

 

La rafle

La Rafle est un film français de Roselyne Bosch sorti en 2010.

Synopsis et analyse.

Il retrace avec objectivité les événements de la rafle du Vel d’Hiv et la déportation de plusieurs milliers de juifs dans des camps de concentration.

La première partie montre donc la rafle qui eut lieu dans tout Paris, puis la détresse des gens littéralement entassés dans le Vélodrome de la capitale. Ils y resteront quelques jours, certains étant parvenus à s’échapper, avant d’être transférés dans des camps disséminés dans toute l’Europe de l’Ouest. 

 

Ce film est particulièrement centré sur la vie des enfants et créé, à la manière du Journal d’Anne Frank, une atmosphère de candeur, ce qui permet au spectateur de s’émouvoir plus facilement. 

Et ce tout particulièrement dans les dernières scènes où un jeune garçon qui a survécu découvre les photos des déportés et cherche en vain ses parents à travers les quelques survivants.

 

Contrairement à Nuit et Brouillard où elle reste accessoire, la musique joue ici un rôle très important car elle accompagne le spectateur dans son éprouvante odyssée.

 

L’admirable jeu d’acteur de Mélanie Laurent dans le rôle d’une infirmière protestante est mémorable ; elle sait passer d’une joie infinie à une immense tristesse, qui n’est pas sans évoquer sa performance dans Inglourious Basterds.

 

Mélanie Laurent - la rafle

La crédibilisation de la situation est aussi transmise à travers le regard de nombreux adultes : un médecin juif (Jean Reno) et la jeune infirmière protestante dont la présence s’explique entre autre par la compassion qu’ils éprouvent à l’égard des déportés, un père de famille juif (Gad Elmaleh, surprenant) qui voit sa famille se scinder vers différents camps, une mère veuve qui fait tout pour ne pas être séparé de ses fils, et même l’évolution du projet d’extermination d’Hitler que l’on voit dans le feu de l’action, élaborant ses discours ou s’adressant à ses subordonnés en qualifiant métaphoriquement la rafle de « Nuit et brouillard ».

Ces points-de-vue variés permettent donc de comprendre ce que fut la Shoah sous tous les angles.

Mais un détail subsiste toutefois. Il s’agit du fait que "la Rafle" n’apporte rien dans le monde du cinéma. Les clichés sont exploités en abondance, et tout ce sentimentalisme n’est présent que parce qu’est utilisée une recette dont on a déjà usé et abusé.

 

Note : 6,5/10.

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L’imaginaire entre en jeu.

 

Les réalisateurs qui ont décidé de créer un film à partir de leur imagination ou en ne respectant pas quelques détails historiques ont contourné certaines contraintes afin d’aboutir à un projet idéalisé qu’ils avaient pré-visualisé à leur image.

En évitant ces contraintes historiques, ces réalisateurs échappent aux limites souvent gênantes que sont le manque de budget, un matériel technique restreint, ou simplement la banalité d’un thème.

Mais les films suivants, souvent bénéficiaires d’un certain budget ou d’une campagne publicitaire prometteuse, ont su rendre à César ce qui appartient à César : des œuvres d’art à la hauteur du sujet traité.

 

La Vie est Belle, de Roberto Benigni (1997).

 Avec: Roberto Benigni/Guido Orefice, Nicoletta Braschi/Dora, Giorgio Cantarini/Josué Orefice.

 

La vie est belle bande annonce

 

La vie est belle

La Vie est Belle est un film italien, sorti en 1997.

Synopsis et analyse.

 

Il raconte en première partie la rencontre d’une jeune femme, Dora, et d’un homme juif, Guido. Plus tard, après la naissance de son fils Josué, Guido et son enfant se voient arrêter par des agents de la SS et transportés dans un camp de concentration. Dora, qui n’est pas juive, décide toutefois de les rejoindre.

 

 

Pour protéger son fils de la dure réalité, le jeune père lui fait croire qu’il s’agit d’un jeu. Pour obtenir les 1000 points qui lui permettront de gagner un vrai char d’assaut, le petit garçon doit éviter le danger : fuir les gardes, ne pas se plaindre de ses conditions de survie, bref, faire en sorte que les nazis ignorent sa présence afin de lui éviter l’extermination.

 

[Attention spoiler] Malheureusement, Guido se tuera à la tâche et se fera fusiller. Cependant, l’Armée Rouge gagne du terrain et libère le camp. Josué finit par sortir de sa cachette et retrouve la liberté, et sa mère. [Fin du spoil]

 

 

On ne peut pas réellement définir ce film comme étant historique car l’action se déroule dans un camp qui n’est jamais explicitement mentionné. Il s’agirait éventuellement d’une fable ou d’un conte moderne, mais le film n’en perd pas pour autant sa force de narration ni les honneurs à retirer de la performance des interprètes.

 

La vie est belle offre une vision assez édulcoré de la souffrance des détenus, dans la mesure où toute l’histoire est perçue à travers le regard d’un juif qui cache la vérité à son fils en lui mentant et en dédramatisant la situation.

Ce qui contribue à dissimuler les suppliques des prisonniers exhorte à s’attacher aux personnages plus que de raison.

De plus, une grande partie du film met en scène la romance entre les deux personnages adultes puis s’enchaîne sur leur déportation, scènes constamment accompagnées d’une musique qui contribue énormément à l’ambiance et à l’univers de terreur et d’incompréhension du jeune garçon.

Au final, il s’agit d’un film très poignant car il met en scène l’amour d’un père pour son fils à une époque où leur religion représente une menace pour leur vie, phénomène tout à fait inimaginable dans notre pays, et pourtant encore très présent ailleurs.

 

Note : 10/10.

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Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino (2009).

 

Avec Brad Pitt/Aldo (l’Apache) Raine, Mélanie Laurent/Shosanna Dreyfus (Emmanuelle Mimieux), Christoph Waltz/Hans Landa (Chasseur de Juifs), Eli Roth/Donny Donowitz (l’Ours Juif), Diane Kruger/Bridget Von Hammersmark.

Inglourious Basterds - Bande Annonce [VF]

 

Inglourious Basterds

Inglourious Basterds est un film américain historique et fictionnel sorti en 2009.

 

Synopsis et analyse.

Cette idéalisation qui se déroule lors de la 2e guerre mondiale raconte la vengeance d’une jeune juive qui assista au massacre de sa famille par les nazis, ainsi que les aventures d’un commando de juifs américains menant leur propre chasse au nazi.

 

 

 

Le film utilise fréquemment des plans-séquences lors de dialogues de plusieurs minutes, afin d’installer un suspense à la limite du soutenable, sauf pour les inconditionnels du cinéma tarantinesque. 

La violence est privilégiée à l’émotivité afin de mettre en lumière les souffrances, et ainsi ce qu’ont enduré les victimes de l’Holocauste. C’est d’ailleurs souvent un point d’honneur qu’on mit les réalisateurs ici analysés. 

Le réalisateur a aussi tenu à affirmer l’humanisation des personnages nazis, notamment lorsque Goebbels se met à pleurer quand Hitler le complimente sur une œuvre cinématographique antisémite qu’il a réalisée. 

Parallèlement, Tarantino ne fait pas toujours référence à l’Histoire : le commando de juifs qui se retournent contre le 3e Reich manifestent un certain barbarisme, puisqu’ils décident de marquer à vie les nazis allemands en leur gravant au couteau une croix gammée dans le front avant de leur scalper le sommet du crâne. 

Notons par ailleurs qu’un autre parallélisme vient enrichir l’originalité du film : au départ, ce sont, comme dans l’Histoire, les juifs qui se font massacrer par les nazis. Puis les rôles sont inversés. Tarantino a affirmé à ce propos : « Les films sur l’Holocauste montrent toujours les juifs en tant que victimes… je veux montrer quelque chose de différent ». Newsweek, 24 et 31 avril 2009.

  

Enfin, ne négligeons pas un détail frappant : le jeu d’acteur de Christoph Waltz, dans le rôle du colonel de la S.S. Hans Landa : il y a contraste entre son comportement d’une extrême civilité et l’ignominie absolue de ses actes. Délectable.

 

Il est de ces héros que l’on adore détester. 

Comme le film en lui-même, d’ailleurs.

 

Note : 10/10.

 


Conclusion.

 

En conclusion, des cinéastes tels qu'Alain Resnais, Quentin Tarantino, Roberto Benigni, et bien d'autres encore, trop nombreux pour les citer tous, ont décidé d’exploiter la dimension réaliste des événements relatés, afin d’offrir une vision objective et presque terre-à-terre de la mise en scène de l’Holocauste.

 

Ils parviennent ainsi à transmettre leur propre message, à montrer du doigt ce que bon leur semble, à souligner ce qui selon eux mérite de l’être.

 

En bref, à conduire le lecteur dans les tréfonds de leur imagination tout en rendant plausible les quelques écarts à la réalité qu’ils s’offrent le luxe de mettre en scène.

 

On remerciera bien évidemment le génie dont ils font preuve lorsqu’il s’agit d’adapter au cinéma l’Histoire avec une grand H, sans faux-pas, ou presque. Sans tomber dans le pathos, ou presque. Et bien sûr, en parvenant à rassembler un certain nombre de spectateurs pas forcément passionnés par le sujet.

 

Et c’est là que le coup de chapeau est mérité. Savoir rendre attractif et accessible à tous un sujet sensible et délicat à aborder.

 

 

 

On attend la suite !

 

Mathilde

 

 

 

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