37°2 le matin, de Jean-Jacques Beineix (1986)
Un film de Jean-Jacques Beineix
/// Année : 1985 /// durée : 3h05 /// Genres : Drame, Romance ///
Nationalité : Français /// Distributeur : Gaumont
Récompenses : 1 prix et 12 nominations /// Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 09 AVRIL 1986
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Avec : Béatrice Dalle, Jean-Hugues Anglade, Gérard Darmon, Clémentine Célarié, Jacques Mathou, Vincent Lindon
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Le synopsis :
Zorg, trente-cinq ans, commence à avoir une certaine expérience de la vie, il est revenu de beaucoup de choses et s'apprête à souffler un peu. C'est ce moment que choisit Betty pour débarquer avec ses valises, son coeur en "skai mauve" et même pas un ticket de train...
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Bande Annonce
37°2 le matin
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Une analyse, une critique, un avis !
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La chronique de Mathilde
<< 37°2 le Matin est de ces films qui vous marquent à vie.>>
Il nous est tous arrivé de remettre au lendemain pendant des années le visionnage d’un film dit « culte », que l’on finit par regarder « parce qu’il est temps », voire faute de mieux… 37°2 le Matin m’a prouvé à son tour que les meilleurs films ne sont pas les plus récents, à moi qui ne suis pas très adepte des œuvres sorties dans les années 1980… Pourtant, 37°2 est au cinéma ce qu’Arizona Dream (d'Emir Kusturica, 1993), Bagdad Café (de Percy Aldon, 1987) ou Videodrome (de David Cronenberg, 1983), sont à mon expérience de spectateur : un film à voir, un peu dérangeant, très décalé, et totalement marquant.
Zorg et Betty, incarnés respectivement par Jacques Mathou et Béatrice Dalle, continuent encore à m’émouvoir par leur histoire et leur magnifique interprétation à l’heure où j’écris ces lignes.
Le film s’ouvre sur une partie de jambes en l’air comme on en retrouvera souvent dans le film de Beineix. L’impudeur et la franchise des comédiens ne rendra ces scènes ni vulgaires, ni choquantes, ni même gênantes. Le réalisme y est, et pour une fois, la sensualité détrône la grossièreté, et l’humour même parfois prend le pas sur l’érotisme qu’incarne Betty à chacune de ses apparitions.
Zorg et Betty s’aiment d’un amour simple, même si cette dernière s’avère rapidement assez incontrôlable, courant après « quelque chose qui n’existe pas », comme l’exprime Zorg alors qu’ils tentent de surmonter une épreuve de la vie.
Quelques notes au piano, de ci, de là, rappellent la rengaine si glaçante et mémorable d’Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999), à la différence qu’ici, c’est une ritournelle « à la gloire d’elle », comme dirait Souchon, un refrain poétique si facile et si naïf qu’il en ferait pleurer les pierres à la dernière séquence, émouvante à souhait, juste assez dure plus éclipser le pathos, et filmée avec un mélange de soin et de désinvolture qui fait la marque de 37°2.
Le titre fait référence à la température d’une femme enceinte au lever, et il en sera bien sûr question à un moment donné, mais je ne vous gâche pas le plaisir de découvrir cette vie de couple hors norme et pourtant tout ce qu’il y a de plus normal… Paradoxe que l’on ne comprend qu’en partageant un quotidien où demander le sucre avec la diction de Béatrice Dalle et offrir des fleurs à sa dulcinée la nouille à l’air est tout ce qu’il y a de plus charmant, de plus apaisant, de plus enchanteur, avec la spontanéité qui est celle de nos personnages si attachants.
Pourtant peu encline aux films où il n’y a ni spectaculaire, ni scénario percutant, j’ai été absolument séduite par la simplicité, la franchise d’une histoire sans chichi, mais également par les protagonistes et de leurs interprètes qui jouent comme un Patrick Deweare dans Série Noire (Alain Corneau, 1991), c'est-à-dire qui ne jouent pas… Le naturel est déconcertant, la folie de Betty devient sinon un peu agaçante, toujours touchante, l’amour sans limite de Zorg pour cette désaxée serre le cœur de qui aimerait avoir leur détachement, le bonheur qui paraît si facile à atteindre, leur sérénité palpable alors qu’ils font l’amour au coucher du soleil sur la terrasse d’un bungalow de Gruissan.
Les appartements sont décorés avec un tel soin qu’on les croirait vraiment habités, baignés dans un nuage de fumée de cigarettes et d’effluves de café noir mélangé à l’odeur du croissant au beurre amené par sa mie dès le matin… Faire le ménage semble être la seule préoccupation d’un couple aimant et fou qui finira par servir dans une pizzeria, vendre des pianos, rêver d’un terrain champêtre et se courir après dans la rue, en sous-vêtement, sans conséquences.
Les problèmes s’envolent face et dans ce film comme un « ballon frivole au gré du vent qui vient1 ». Vous ne regarderez plus jamais le visage si particulier de Béatrice Dalle de la même façon, vous conclurez que, décidemment, Gérard Darmon est bon dans tous les rôles, et que, vraiment, on aimerait tous avoir une moitié comme celle qu’incarne Jacques Mathou.
37°2 le Matin est de ces films qui vous marquent à vie. Vous aurez peut-être oublié la plupart des images en quelques semaines, mais croyez-moi, vous n’oublierez jamais la fin, ni les bungalows repeints de Gruissan, ni les scènes de sexe d’une franche sensualité, ni ce couple excentrique et simple à la fois, qui fait largement gagner sa place de film culte à 37°2 le Matin.
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
5/5 | 5/5 | 3/5 | 4/5 |
La note : 16/20
Les notes du film sur le réseau au 09/07/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- ??/10 pour 00 votants
IMDB --------------------------- 7,4/10 pour 14 347 votants
ALLOCINE ------------------- 3,2/5 pour 1887 votants
SensCritique --------------- 6,5/10 pour 2 600 votants
Cinétrafic -------------------- 3,1/5 pour 50 votants
RottenTomatoes ---------- 4,1/5 pour 14 408 votants, 77% de critique positive
Le box office par JpBox-office au 09/07/2017
Entrées et recettes ...
Démarrage France |
-
|
Entrées France |
3 632 326
|
Démarrage Paris |
148 416
|
Entrées Paris |
881 314
|
|
|
|
|
Démarrage Allemagne |
-
|
Entrées Allemagne |
505 766
|
Sortie le 07/11/86 au Etats-Unis
Démarrage USA |
29 383 $
|
Etats-Unis |
2 003 822 $
|
Reste du monde |
- $
|
Total Salles |
2 003 822 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
2 003 822 $
|
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37°2 Le Matin au meilleur prix
EN DVD
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EN BLU RAY
Betty Blue [Blu-ray] [Import anglais]
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
Jpbox-office, Copyright Cargo films
| CARGO FILMS | 1986 |
The Jane Doe Identity, de André Øvredal (2017)
Un film de André Øvredal
(The Autopsy of Jane Doe)
/// Année : 2017 /// durée : 1h26 /// Genre : Horreur ///
Nationalité : Britannique, Américain /// Distributeur : Wild Bunch Distribution
Récompense : 1 prix /// Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 31 MAI 2017
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Pour suivre The Jane Doe Identity sur FB
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Avec : Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond
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Le synopsis :
Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium...
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Bande Annonce
THE JANE DOE IDENTITY - Bande annonce #2 VF - au cinéma le 31 mai
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Une analyse, une critique, un avis !
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La chronique de Mathilde
Suite et fin de ma soirée cinéma, « alone in the dark » comme dirait l'autre, consacrée aux films d'horreur : Jane Doe's identity, titre « français » sous-titré par l'original « Jane Doe's autopsy » lors de ma séance, le film d'André Øvredal s'avère être une plutôt bonne surprise. Ultra crispant de bout en bout, l’œuvre a le mérite d'aborder un sujet déjà traité cent fois... Par une approche pour le moins originale !
Nos deux protagonistes, père et fils, médecins légistes, travaillent de concert à l'autopsie d'une jeune fille sans identité qu'ils nommeront Jane Doe, patronyme que l'on attribue traditionnellement aux entités... Sans identité justement. Un peu comme un réalisateur signerait « Alan Smithee » un film qu'il n'assumerait finalement pas pour X raison (financière, parce qu'il le considère à terme comme une daube, par conflit d'intérêt, etc.).
La police locale apporte donc à la morgue ce corps glabre et opalin trouvé sur une scène de crime, dans le but d'élucider le mystère de la mort qui nimbe le cadavre sans nom de la jeune fille...
Les lieux de tournage se suffisent à eux-mêmes pour créer, installer et entretenir une atmosphère lourde et anxiogène. La morgue-crématorium Tilden occupe les bas-fonds d'une maison tout ce qu'il y a de plus normal, neutre, indifférencié même. Rapidement, le tour d'horizon est effectué pour dévoiler l'environnement clos et sinueux au spectateur, et bien lui faire comprendre que les deux médecins ne sortiront pas d'ici facilement en cas de problèmes ; il faut en effet soulever une lourde trappe, presque debout sur la pointe des pieds, pour s'extirper de la morgue dont la sortie donne sous un sequoia du jardin qui aura, bien sûr, son rôle à jouer.
L'autopsie de Jane Doe commence donc au son d'une radio qui alternera entre les nouvelles peu rassurantes d'une tempête qui s'abat sur la ville, et une chanson enfantine dont la ritournelle illustre en quelque sorte ce qu'il est en train d'advenir dans la salle : le diable est parmi nous.
Très vite, Tommy et Austin comprennent qu'un problème ombrage leur enquête organique, et que les tripes de la belle endormie réservent bien des surprises. Notamment que les cellules de son cerveau sont en pleine effervescence. A bon entendeur...
Le charcutage se fait sans pudeur, sans gore, sans excès de mise en scène ni de tape-à-l’œil. L'ensemble paraît réaliste, bien fait, provoquant quelque coups d’œil mi-amusés, mi dégoûtés.
L'enquête ne traîne pas en longueur puisque, très vite, l'action se met en place et dessine un schéma rythmique intéressant. La bande-son est travaillée avec soin, et c'est un grand plus pour un film d'horreur. C'est même ici l'un des points-clefs de The Jane Doe Identity, nourrissant une atmosphère déjà savamment mise en place. La musique comme les bruitages et les sons off constituent donc ici vraiment la clef de voûte d'un film de genre qui n'a rien à envier, à part un discret manque d'ambitions, aux succès du même registre.
Mention spéciale à la tradition des médecins légistes qui avaient coutume d'attacher une clochette aux orteils des défunts, pour s'assurer de leur décès ; un son de clochette indiquait alors que le macchabée était en fait dans le coma. Je vous laisse découvrir par vous-même l'exploitation par le réalisateur de cette tradition pour le moins... Pleine de potentiel dans un film d'épouvante.
L'histoire en elle-même -à savoir le pourquoi du comment de la mort de Jane Doe- n'a en soi pas grand intérêt, si ce n'est qu'un bref retour sur les légendes, les sorcières du Moyen âge, les tortures et les sacrifices, reste bienvenu pour ajouter un touche de macabre à l'image de la jeune fille littéralement éclatée sur la table d'autopsie, les boyaux à l'air, la langue tranchée entre ses dents du bonheur, et les yeux grisés par le déclin d'une mort toute relative...
C'est donc un film assez stressant, crispant, mais qui ne fait pas réellement peur en soi, du moins pas comme on peut s'y attendre. On prend toutefois un malin plaisir à visionner The Jane Doe Identity, à l'inverse d’œuvres qui se prétendent d'épouvante et qui ne valent rien dans ce domaine, à savoir, pour ne citer que lui, It comes at Night (2017).
André Øvredal avait déjà réalisé Trollhunter en 2010, petit film norvégien passé quasiment inaperçu et qui, pourtant, rassemble de grandes qualités cinématographiques, à l'instar de The Jane Doe Identity.
Il n'y a plus qu'à espérer que notre réalisateur poursuive sa carrière dans la veine de l'épouvante/horreur, apprenant de ses erreurs, gagnant en expérience, et il y a tout à parier qu'il donnera un jour raison à Stephen King qui disait de The Jane Doe Identity : « Allez y, mais pas seul... ».
Mathilde Esperce....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
4/5 | 3/5 | 3/5 | 5/5 |
La note : 15/20
Les notes du film sur le réseau au 01/07/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- ??/10 pour 111 votants
IMDB -------------------------- 6,8/10 pour 39 950 votants
ALLOCINE ------------------- 3,4/5 pour 604 votants
SensCritique --------------- 6,3/10 pour 11 000 votants
Cinétrafic -------------------- 2/5 pour 4 votants
RottenTomatoes ---------- 3,6/5 pour 8 816 votants 70% ont aimé / Tomatometer à 86% de critique positive
Le box office par JpBox-office au 01/07/2017
? M$
Entrées et recettes ...
Démarrage France |
90 482
|
Entrées France |
176 706
|
Démarrage Paris |
24 950
|
Entrées Paris |
43 183
|
Démarrage USA |
- $
|
Etats-Unis |
- $
|
Reste du monde |
2 717 911 $
|
Total Salles |
2 717 911 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
2 717 911 $
|
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The Jane Doe Identity au meilleur prix
En VOD
Prochainement
EN DVD
Prochainement
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BLU RAY
Prochainement
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
Jpbox-office, Wild Bunch Distribution
| 42 | IM GLOBAL | 2017 |
It Comes at Night, de Trey Edward Shults (2017)
Un film de Trey Edward Shults
/// Année : 2017 /// durée : 1h37 /// Genre : Horreur ///
Nationalité : Américain /// Distributeur : Mars Films
/// Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 21 JUIN 2017
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Pour suivre It Comes at Night sur les réseaux sociaux.
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Avec : Joel Edgerton, Riley Keough, Christopher Abbott, Carmen Ejogo, Kelvin Harrison Jr.
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Le synopsis :
Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé.
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Bande Annonce
It come at night | B.A. VF | 2017
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Une analyse, une critique, un avis !
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La critique de Mathilde
Vous aviez dit horreur ?
'' Nul à chier ''. Pardonnez la vulgarité mais c'est ce que j'ai entendu à 4 reprises quand la salle de cinéma s'est rallumée à la fin de la séance de It comes at night.
Il faut dire qu'on ne peut décemment pas sortir un film aussi prévisible sous le dénomination '' épouvante-horreur'', tant il n'existe... Aucune scène d'épouvante, ni d'horreur dans ce énième film de ''contamination''.
Sachez que tout est tellement attendu que j'ai deviné que le personnage principal était prof, et son comparse dans le bâtiment, alors même qu'ils n'ont échangé que des regards méfiants et quelques palabres sans grande finalité. Le seul détail imprévisible : que tout serait aussi prévisible. Vdm ?
Rien ne vous sera jamais expliqué dans ce nanard tourné presque en huis-clos avec des acteurs ''moyens sans plus'', des effets spéciaux sans intérêt, des jumpscare inexistants, une tension latente quasi impalpable.
Vu au cinéma, seule, à l'occasion d'une soirée' '' film d'horreur '' que j'avais peur de m'octroyer depuis un moment, It comes at night finira dans ma mémoire comme l'un de ces films qu'on a vu à un moment oubliable de sa vie, dont on a presque tout oublié à une scène où deux près, et qui se retrouve finalement enfoui entre les souvenirs encore vifs de l'Exorciste (William Friedkin, 1973), et The Ring (Gore Verbinski, 2002).
On retiendra vaguement une histoire de clébard malade qui se vide de son sang, massacré par le même mal invisible et indéterminé qui a achevé un vieux grand-père en ouverture, perdu au milieu d'une forêt pas plus glauque qu'un bord de plage.
On s'attend à croiser au moins une créature, une chose tapie dans l'ombre de cette maison perdue dans les bois, ou encore à ce que cet étrange Will soit un bon gros menteur du début à la fin. Mais même le fait que, contre toute attente il n'en soit pas un, déçoit.
L'attente permanente entretient malgré tout un suspense, un espoir indéniable qui ne sera jamais assouvi. Aucune scène, aucune action, aucune apparition '' surprise '' n'a de but ou de finalité dans l'ensemble du film, pas même pour préparer une fin inouïe à la Sixième Sens. Vague exploitation du somnambulisme, des cauchemars et des vadrouilles nocturnes dans la nuit, des visages mutilés qui apparaissent dans toute leur horreur en un demi-tour à une vitesse surnaturelle, le film de Trey Edward Shults ne peut pas non plus se vanter d'un scénario à la hauteur du genre de l'horreur.
Même la bande-annonce ne présageait rien de bon alors pourquoi tomber dans le panneau et aller voir cette bonne daube ? Aucun argument en faveur de la pire nullité de l'année. Pour le moment.
Je pense que The Jane Doe's identityn le prochain film sur ma liste de cette soirée “spéciale horreur”, sera bien flippant, si j'ai la chance que la bande-annonce soit cette fois-ci une bonne promesse...
Mathilde Esperce....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
2/5 | 2,5/5 | 2/5 | 2,5/5 |
La note : 9/20
Les notes du film sur le réseau au 01/07/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 5,7/10 pour 111 votants
IMDB -------------------------- 7,1/10 pour 7 858 votants
ALLOCINE ------------------- 2/5 pour 604 votants
SensCritique --------------- ??/10 pour 11 000 votants
Cinétrafic -------------------- 2,15/5 pour 5 votants
RottenTomatoes ---------- 2,6/5 pour 12 986 votants 43% ont aimé / Tomatometer à 87% de critique positive
Le box office par JpBox-office au 01/07/2017
2,4 M$ de budget et une belle rentabilité !
Entrées et recettes ...
Démarrage France |
85 708
|
Entrées France |
85 708
|
Démarrage Paris |
29 994
|
Entrées Paris |
29 994
|
Démarrage USA |
5 988 370 $
|
Etats-Unis |
13 385 531 $
|
Reste du monde |
575 000 $
|
Total Salles |
13 960 531 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
13 960 531 $
|
Rentabilité Monde |
582 %
|
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It Comes at Nigh au meilleur prix
En VOD
Prochainement
EN DVD
Prochainement
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BLU RAY
Prochainement
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
| A24 | ANIMAL KINGDOM | 2017 |
Get Out, de Jordan Peele (2017)
Un film de Jordan Peele
/// Année : 2017 /// durée : 1h44 /// Genres : Thriller, Horreur ///
Nationalité : Américain /// Distributeur : Universal Pirctures International France
Récompense : 1 nomination /// Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 3 MAI 2017
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Pour suivre Get Out sur les réseaux sociaux.
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Avec : Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener, Bradley Whitford, Caleb Landry Jones, Marcus Henderson, Betty Gabriel, Lakeith Stanfield
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Le Synopsis :
Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.
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Bande Annonce
Get Out | B.A. Officielle VF | Une sélection BienChoisirSonFilm | 2017
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Une analyse, une critique, un avis !
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La critique de Mathilde
Si, avec Get Out, vous pensez avoir entre les mains une perle rare représentant le genre du film d’horreur par excellence, passez votre chemin. Get Out est un ersatz faiblard, vague imitation du cinéma d’épouvante à mi-chemin entre Black/White (Kevin Rodney Sullivan, 2005), Harcelés (Neil LaBute, 2008) et n’importe quel film d’horreur… Qui ne fait pas peur.
Relatant avec une once d’humour facile qui n’arrachera qu’un ou deux pauvres sourires absents la rencontre d’un black avec ses beaux-parents blancs, Get Out jouit cependant d’une fluidité scénaristique qui ne laisse place à aucun ennui, si ce n’est à l’approche d’une fin prévisible, décevante, qui annihile quelque peu les espoirs d’originalité et de surprise portés par une attente permanente.
Rose présente Chris, son petit ami Noir, à sa famille, bourgeois friqués isolés dans une maison soignée par les domestiques Noirs, tout aussi inquiétants que l’étrange bâtisse perdue au milieu de bien sinistres bois.
Les présentations se dessinent dans un schéma de bonne entente, de tolérance et de patience ; mais quelque chose d’anxiogène plane entre les salamalecs et les sourires tendus que s’échangent les protagonistes dont les acteurs endossent leur rôle sans fausse note.
Le film de Jordan Peele, avec son petit budget, son scénario sans risque et ses comédiens « biens mais sans plus », met une bonne heure à démarrer et à titiller la curiosité du spectateur qui s’est laissé berner par la bande-annonce.
En effet, celle-ci met franchement l’eau à la bouche du cinéphile avéré, en quête du film d’horreur qui lui fera hésiter à poser le pied par terre et le fera sursauter au moindre craquement une fois le silence et la pénombre nocturne de retour. Vif, suggestif, saccadé et mystérieux, le trailer exhorte de manière péremptoire à aller absolument voir ce film au cinéma.
En réalité, que nenni ; celui qui aura peur, qui fera un triple salto arrière quand la bonne surgira entre deux portes ou fera un bond d’épouvante à la révélation finale est, honnêtement, né de la dernière pluie. Hélas, Get Out prétend être un film d’épouvante, et qui dit épouvante, dit forcément terreur, peur, crainte, suspense, voire gore dans certains cas.
Ici, il n’y a rien d’autre qu’une tension indécise, encouragée par le bluff de quelques protagonistes et les rictus forcés de notre ami Chris, perdu parmi tous ces Blancs qui semblent former une secte autour de lui. Chris percevra d’entrée le malaise latent qu’il avait subodoré avant même d’arriver dans le domaine familial, en tentera même de s’échapper au terme d’un combat final sans surprise.
Or, perdu entre des séances d’hypnotisation, la démence du frère, l’amour de sa copine et la folie des domestiques, Chris croit perdre la raison et ne sait plus à quel saint se vouer. Il gamberge par-ci par-là, assommant celui-ci, tuant celle-là, tandis que son meilleur pote tente de convaincre la police de sa disparition manigancée par un « gang de Blancs qui lobotomiserait les Noirs pour en faire des esclaves sexuels », le tout dans un interrogatoire où la fliquette métisse couronne la scène d’une auréole de clichés surréalistes.
Finalement, à part via l’histoire simplette, les acteurs corrects, l’ambiance tendue mais sans plus et son réquisitoire équilibré contre le racisme, Get Out ne convainc ni par le genre qui le catégorise, ni par le caractère qui le distingue des autres films d’horreur, ni par l’approche de Jordan Peele d’un sujet et de prestations d’acteurs qui auraient gagné en poids et en valeur en étant exploités avec beaucoup plus de profondeur et d’ambitions.
Mathilde Esperce....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
3/5 | 4/5 | 2/5 | 2/5 |
La note : 11/20
Les notes du film sur le réseau au 27/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 7,6/10 pour 595 votants
IMDB --------------------------- 7,8/10 pour 135 819 votants
ALLOCINE ------------------- 4/5 pour 5 559 votants
SensCritique --------------- 7,1/10 pour 11 000 votants
Cinétrafic -------------------- 4,15/5 pour 26 votants
RottenTomatoes ---------- 4,3/5 pour 60 490 votants / Tomatometer à 99% de critique positive
Le box office par JpBox-office au 27/06/2017
4,5 M$ de budget et une rentabilité stratosphérique !
Entrées et recettes ...
Démarrage France |
465 265
|
Entrées France |
1 102 239
|
Démarrage Paris |
185 774
|
Entrées Paris |
460 760
|
|
|
|
|
Démarrage Allemagne |
223 680
|
Entrées Allemagne |
515 978
|
Démarrage USA |
33 377 060 $
|
Etats-Unis |
175 484 140 $
|
Reste du monde |
75 724 855 $
|
Total Salles |
251 208 995 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
251 208 995 $
|
Rentabilité Monde |
5 582 %
|
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Get Out au meilleur prix
En VOD
Prochainement
EN DVD
en pré-commande
Get Out [Blu-ray + Copie digitale]
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BLU RAY
Get Out [Blu-ray + Copie digitale]
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
Jpbox-office, Copyright Universal Pictures International France
| QG ENTERTAINMENT | BLUMHOUSE PRODUCTIONS | 2017 |
Bang Gang (Une Histoire D'Amour Moderne), de Eva Husson (2015)
Un film de Eva Husson
/// Année : 2015 /// durée : 1h41 /// Genre : Drame ///
Nationalité : Français /// Distributeur : Ad Vitam
Récompenses : 4 prix et 2 nominations /// Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 13 JANVIER 2016
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Avec : Finnegan Oldfield, Marilyn Lima, Lorenzo Lefebvre,
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Le Synopsis :
Les faubourgs aisés d’une ville sur la côte atlantique.George, jolie jeune fille de 16 ans, tombe amoureuse d’Alex. Pour attirer son attention, elle lance un jeu collectif où sa bande d’amis va découvrir, tester et repousser les limites de leur sexualité. Au milieu des scandales et de l’effondrement de leur système de valeurs, chacun gère cette période intense de manière radicalement différente.
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Bande Annonce
BANG GANG
(Une Histoire D'Amour Moderne)
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Une analyse, une critique, un avis !
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Un film boudé en salle, le sujet est apparement encore trop sensible et tabou pour être visionné sans questionnement ! Découvrons alors l'analyse pertinente de Mathilde Esperce. ...
<< Ni choquant, ni violent, ni vulgaire, mais .... >>
Une douce épopée sur le sexe chez les jeunes d’aujourd’hui. Ni choquant, ni violent, ni vulgaire, Bang Gang ne prend pas pour autant le spectateur par les pincettes. L’aigri papy du bled de cambrousse sera probablement aussi déphasé que les générations des années 30-50, mais au-dessous de cet âge, Bang Gang ne devrait pas vous apprendre grand-chose sur les dérives sexuelles qui ont frappé les jeunes –et les moins jeunes !- ces vingt dernières années.
Freinée par le Sida dans les années 80, la libération des mœurs a repris de plus bel à l’ère du nouveau millénaire, et Eva Husson traite ce qu’il en reste de nos jours avec une photographie parfaite, mais des enjeux scénaristiques un peu plus bancals…
Dans une ville côtière française de l’Atlantique, George, charmante adolescente de 16 ans, se voit délaisser par son petit ami après un plan d’un soir. Sa meilleure amie se donne à lui après cette rupture, jouant les effarouchées et offrant pourtant son corps au premier venue. Voilà comment interviennent les deux premières scènes de sexe, où les choses sont à peine moins montrées que dans la Vie d’Adèle (Abdellatif Kechiche, 2013).
La photographie du film se manifeste déjà par son esthétique parfaite, filmant la skateuse George traversant les rues sous un coucher de soleil ni trop orange, ni trop terne, donc ni trop cliché, ni trop sans intérêt. Les jeunes filles ne sont pas des bombes sexuelles qui attirent les mecs –sauf peut-être Georges qui est plus jolie que sexy, un trait de visage élégant et un maquillage soigné servant un caractère travaillé-, car la belle n’est ni arrogante, ni trop sûre d’elle. Elle gagne donc en crédibilité.
Néanmoins, les garçons sont présentés ici comme des sexes sur pattes qui ne pensent qu’avec un seul organe, et pas celui qu’ils ont dans la tête. Malheureusement, cette représentation d’un cliché aussi archaïque brise quelques peu les espoirs de crédibilité d’un film qui se veut à la fois audacieux comme Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999) et libre de toute interprétation, simple et esthétique comme Virgins Suicides (Sofia Coppola, 1999 !). Mais le pari est risqué lorsque l’on veut jongler avec deux maîtres du cinéma qui, sans être de la même génération, proposent des points de vue et des techniques cinématographiques très intéressantes sur les mêmes sujets ; Husson ne fait donc qu’emprunter aux autres ce qui a déjà été fait, sans y mettre du sien.
Dommage car l’ensemble est prometteur si on ne s’attarde pas sur la diction très étrange de Daisy Broom (Laetitia) et le jeu très académique de ces jeunes acteurs qui n’osent pas trop déborder des cadres. Par analogie justement à leurs personnages qui, en voulant tester les limites de leur sexualité, ne font que marcher sur les sentiers battus de l’excentricité.
Le sujet traité aurait pu se démarquer par son originalité il y a 15 ans, mais hélas, Eva Husson reprend les codes du genre cinématographique ni classique ni expérimental, et ne prend pas assez de risques ni n’impose son propre style.
Ces bémols restent toutefois pardonnables lorsqu’on sait qu’il s’agit du premier film de la réalisatrice. À trop vouloir en dire, le tout se confond et n’est pas assez approfondi. Les personnages ne sont qu’esquissés lorsque l’on aurait voulu au contraire mieux connaître ce Gabriel, d’une douceur et d’une discrétion troublantes, cette George jolie mais pas exhibée… Mieux connaître également ce qui peut pousser des jeunes à ces soirées qui donnent leur nom au film : les Gang Bang. L’inversion des deux termes par rapport à la dénomination de la pratique sexuelle a probablement ses raisons, mais le nom ainsi choisi suffit à laisser deviner le contenu de ces soirées libérées/délivrées (Merci la Reine des Neiges). Ce n’est pas tant voyeurisme qu’intérêt bienveillant que d’avoir espéré l’approfondissement d’un sujet qui l’aurait mérité. Mais le film dit social a ceci de particulier qu’en général, il ne fait que rabâcher des tabous qui n’en sont plus.
S’attarder sur les motivations de ces actes déviants qui concluent nécessairement sur une punition sexuellement transmissible aurait pu donner au film un peu plus de profondeur au film. La fin, si elle n’est ni moralisatrice ni sans intérêt, dessert cependant encore une fois la vraisemblance qui n’est certainement pas incarnée par le couple George/ Gabriel, aussi mignons soient-ils.
Bref, beaucoup de choses encore à dire sur une œuvre qui marque quelques très bons points comme de mauvais. Dans l’ensemble, pourquoi pas ! Les images sont belles, la musique techno, que je déteste pourtant, n’est pas agaçante, et si les acteurs ont encore beaucoup à apprendre, la réalisatrice a de beaux jours devant elle. Mais il va falloir faire un long chemin pour côtoyer les plus grands de ce monde…
Mathilde Esperce....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
3/5 | 3/5 | 3/5 | 4/5 |
La note : 13/20
Les notes du film sur le réseau au 12/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- ??/10 pour 00 votants
IMDB --------------------------- 5,5/10 pour 1 309 votants
ALLOCINE ------------------- 2,5/5 pour 662 votants
SensCritique --------------- 5/10 pour 2 100 votants
Cinétrafic -------------------- 2,75/5 pour 27 votants
RottenTomatoes ---------- 2,8/5 pour 221 votants
Le box office par JpBox-office au 12/06/2017
2,4 M€ de budget et une rentabilité catastrophique !
Entrées et recettes ...
Démarrage France |
20 116
|
Entrées France |
29 341
|
Démarrage Paris |
9 602
|
Entrées Paris |
15 168
|
|
|
Rentabilité France |
8 %
|
Sortie le 02/06/17 au Etats-Unis
Démarrage USA |
- $
|
Etats-Unis |
- $
|
Reste du monde |
122 968 $
|
Dont France |
109 190 $
|
Total Salles |
122 968 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
122 968 $
|
Rentabilité Monde |
5 %
|
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BangGang au meilleur prix
En VOD
EN DVD
Bang Gang (Une histoire d'amour moderne)
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
Jpbox-office, Copyright Ad Vitam
| FULL HOUSE | BORSALINO PRODUCTIONS | MANEKI FILMS | 2015 |
La Rafle, de Roselyne Bosch (2010)
Un film de Roselyne Bosch
/// Année : 2009 /// durée : 1h55 /// Genres : Guerre, Drame ///
Nationalités : Français, Hongrois, Allemand /// Distributeur : Gaumont Distribution
/// Récompenses : 1 prix et 5 nominations /// Avertissement : tous publics mais certaines scènes peuvent heurter votre sensibilité ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 10 MARS 2010
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Avec : Gad Elmaleh, Mélanie Laurent, Jean Reno, Isabelle Gélinas, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Hugo Leverdez....
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Le Synopsis :
1942.
Joseph a onze ans.
Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine...
Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
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Bande Annonce
| LA RAFLE | Une sélection BienChoisirSonFilm |
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Une analyse, une critique, un avis !
Un film qui mériterait largement mieux en matière de rentabilité, la vision de Roselyne Bosch sur la déportation est à découvrir et même si les souvenirs sont difficiles, ce film est un mémoire, il est là pour nous rappeler ce passé douloureux afin que cela ne se reproduise jamais.
La Rafle est l'oeuvre qui doit figurer à côté de la Liste de Schindler dans votre vidéothèque.
Sly L.
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La chronique de Mathilde E.
<< La Rafle est un film émouvant >>
Il y a de ces films qui vous marquent à vie, malgré leur sujet cent fois exploité. La Rafle est un film terrifiant d’objectivité qui retrace les événements de la rafle du Vel d’Hiv et la déportation de plusieurs milliers de juifs dans des camps de concentration en 1942. Les acteurs, français pour la plupart, sont impeccables, à l’instar des enfants qui semblent habités par leur rôle d’enfant-martyr, les yeux baignés de larmes et une compréhension de ces atrocités pas si naïve…
La première partie dévoile quelques petites familles juives vivant paisiblement au sein d’un Paris pré-apocalyptique, les aryens ne paraissant pas encore s’offusquer outre mesure de la présence de ceux qu’ils nommeront « vermines, parasites » dès qu’Hitler commencera à faire son œuvre sous le régime de Vichy.
La cinéaste met en scène cette rafle opérée « comme nuit et brouillard », comprendre dans le silence et l’efficacité. 13 000 Juifs seront déportés dans un vélodrome où ni eau ni médications ni hygiène ne sont au rendez-vous. L’infirmière incarnée par Mélanie Laurent, protestante pratiquante, contribue fortement à cette ambiance d’une angoisse latente, découvrant en même temps que le spectateur cet entassement d’innocents parqués comme des bêtes comme ils le seront dans les trains de déportation. Capable de passer d’une profonde détresse à une joie immense à faire pleurer les pierres, Mélanie Laurent, malgré la vanité et l’amour propre sans limite que nous lui connaissons, surprend une nouvelle fois dans ce naturel déjà remarquable dans Je vais bien, ne t’en fais pas (Philippe Lioret, 2006).
La crédibilité de la situation est aussi transmise à travers le regard du médecin Juif joué par Jean Reno, force tranquille au service de ses compatriotes, et surtout par la mise en scène de l’évolution du projet d’extermination d’Hitler que l’on voit dans le feu de l’action, élaborant ses discours ou s’adressant à ses subordonnés en qualifiant métaphoriquement la rafle de « Nuit et brouillard ».
Ces points-de-vue variés permettent donc de comprendre ce que fut la Shoah sous tous les angles, pour le spectateur à l’estomac le plus accroché, à l’enfant le plus sensible en passant par l’adulte aguerri et historien, fasciné par la sobriété et l’élégance d’un film certes un peu larmoyant, mais justement tellement objectif.
Mais un détail dérangeant subsiste toutefois. Il s’agit du fait que la Rafle n’apporte rien dans le monde du cinéma. Les clichés sont exploités en abondance, et tout ce sentimentalisme n’est présent que parce qu’est utilisée une recette dont on a déjà usé et abusé. Mais si le pathos doit forcément être présent dans un film sur la rafle du Vel d’Hiv, il a le mérite d’être à mon sens très bien exploité ici, quoique masquant les afféteries d’une mise en scène stéréotypée, qui ne prend aucun risque.
La Rafle est un film émouvant, qui ne sierra pas aux plus insensibles d’entre nous, mais qui exploite avec justesse et réalisme la souffrance et l’horreur de la Rafle du Vélodrome d’Hiver qui a ensuite expulsé des milliers de Juifs vers une kyrielle de camps de concentration, ouvrant la voie à des millions d’autres victimes innocentes… Et des dizaines de films sur ce sujet tristement intarissable…
Mathilde ESPERCE....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
5/5 | 5/5 | 3/5 | 3/5 |
La note : 16/20
Les notes du film sur le réseau au 08/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 7,5/10 pour 5 votants
IMDB --------------------------- 7/10 pour 6 930 votants
ALLOCINE ------------------- 3,7/5 pour 9 980 votants
SensCritique --------------- 5,6/10 pour 5 600 votants
Cinétrafic -------------------- 3,65/5 pour 1052 votants
RottenTomatoes ---------- 3,6/5 pour 2 024 votants
Le box office par JpBox-office au 08/06/2017
19,97 M€ de budget
Malgré les 2 millions 800 milles entrées en France, la Rafle pour être rentable à du attendre les résultats de son exportation, mais celle-ci reste très faible pour un film de cette qualité.
Démarrage France |
812 932
|
Entrées France |
2 851 122
|
Démarrage Paris |
185 778
|
Entrées Paris |
467 716
|
|
|
Rentabilité France |
90 %
|
Démarrage USA |
- $
|
Etats-Unis |
- $
|
Reste du monde |
25 346 148 $
|
Dont France |
24 297 695 $
|
Total Salles |
25 346 148 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
25 346 148 $
|
Rentabilité Monde |
127 %
|
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La rafle au meilleur prix
EN DVD
La Rafle. [Édition Single] [Édition Single]
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EN BLU RAY
La Rafle. [Édition Prestige] [Édition Prestige]
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Billet de Mathilde Esperce et intégration Sly
Sources : Jpbox-office, Gaumont Distribution , Copyright Bruno Calvo - Gaumont (Photos)
| LEGENDE FILMS | GAUMONT (Coprod) | FRANCE 3 (Coprod) | TF1 (Coprod) | 2009 |
Saving Grace, de Nigel Cole (2000)
Un film de Nigel Cole
/// Année : 1999 /// durée : 1h33 /// Genre : Comédie ///
Nationalité : Britannique /// Distributeur : Twentieth Century Fox
/// Titre Québecquois : Au secours de Grace ///
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 01 NOVEMBRE 2000
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Avec : Brenda Blethyn, Craig Ferguson, Tchéky Karyo, Jamie Foreman ...
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Le synopsis :
Grace est heureuse dans son adorable cottage. Passionnee de jardinage, elle mene une vie réglée et tranquille. Son mari meurt et elle découvre avec stupéfaction qu'il n'a laissé que des dettes. Acculée par les créanciers, sur les conseils de son jardinier, elle troque ses magnifiques orchidées pour la culture de la marijuana. Meme si sa nouvelle production est exceptionnelle, il faut la vendre. S'improviser dealer n'est pas de tout repos. Grace va donc devoir bousculer quelques habitudes, dans son village comme dans le milieu de Londres.
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Bande Annonce | Saving Grace | Une sélection BienChoisirSonFilm | 2000
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Une analyse, une critique, un avis !
La chronique de Sly ..
Une comédie fumante et bien roulé ! et c'est rien de le dire !
Premier long métrage pour Nigel Cole, et quelle inspiration ! les comédies britannique ont souvent du charme, un humour "so british" dont on adhère pas toujours, mais Saving Grace, pour le coup est un régal, une bonne bouffée de délire.
Il fallait oser et il la fait ! Grace, en grande passionnée de jardinage, va offrir son aide au jardinier. Bouleversée par le décès de son mari, qui en plus de lui laisser un grand vide, la couvre de dette suite à de mauvais investissements, maison hypothéquée, des comptes à sec, bref une catastrophe sans nom ! va devoir trouver rapidement une source de revenu pour subvenir à ses besoins et surtout éponger toutes ses dettes ...
La suite est à découvrir, même si on imagine le contenu assez facilement, Saving Grace est une comédie très agréable à regarder. Brenda Blethyn (Grace), va saisir une belle opportunitée pour tenter de sauver ses biens. Des situations cocasses et bien orchestrées vont s'enchaîner et vont vous embarquer jusqu'au générique de fin.
Bon je vous laisse le découvrir, je file jardiner :) ....
Sly L. ....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
3,5/5 | 3/5 | 4/5 | 3/5 |
La note : 13,5/20
Les notes du film sur le réseau au 06/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 7,1/10 pour 18 votants
IMDB --------------------------- 6,9/10 pour 15 867 votants
ALLOCINE ------------------- 3,6/5 pour 3 277 votants
SensCritique --------------- 6,3/10 pour 432 votants
Cinétrafic -------------------- 3,15/5 pour 16 votants
RottenTomatoes ---------- 3,8/5 pour 11 841 votants Tomatometter à 63%
Le box office par JpBox-office au 06/06/2017
10 M$ de budget
Démarrage France |
43 387
|
Entrées France |
116 840
|
Démarrage Paris |
26 764
|
Entrées Paris |
81 188
|
|
|
|
|
Démarrage Allemagne |
97 792
|
Entrées Allemagne |
769 599
|
Démarrage USA |
1 030 257 $
|
Etats-Unis |
12 178 602 $
|
Reste du monde |
14 151 880 $
|
Total Salles |
26 330 482 $
|
Total Video (Ventes) |
- $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
26 330 482 $
|
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Retrouvez Saving Grace en streaming
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Saving Grace au meilleur prix
EN DVD
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Billet et intégration Sly
Sources : Jpbox-office, Twentieth Century Fox
| FINE LINE FEATURES | SKY PICTURES | SPORTMAN ENTERTAINMENT | WAVE PICTURES | HOMERUN PRODUCTIONS | UFD - UGC FOX DISTRIBUTION | 2000 |
Le voyage d'Arlo, de Peter Sohn (2015)
Un film signé Peter Sohn
(The Good Dinosaur)
/// Année : 2015 /// durée : 1h34 /// Genres : Animation, Famille ///
Nationalité : Américain /// Distributeur : The Walt Disney Company France
/// Pour toute la famille à partir de 6 ans /// Récompenses : 1 prix et 4 nominations
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 25 NOVEMBRE 2015
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Pour retrouver Le voyage d'Arlo sur les réseaux sociaux.
En streaming
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Avec les voix VO de Raymond Ochoa, Peter Sohn, Frances McDormand...
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Le Synopsis :
Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l'extinction des dinosaures n'avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s'étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?
Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.
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Bande Annonce
- Le Voyage d'Arlo -
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Une analyse, une critique, un avis !
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L'avis de Sly
Il aura fallut 9 longues années pour venir à bout de ce projet ! autant dire une éternité !
En effet plusieurs problèmes ont freinés la conception du Voyage d'Arlo, des soucis sur le scénario avec un grand manque d'inspiration, l'animation a aussi rencontré bon nombre de complication. C'est en Octobre 2014, une fois Peter Sohn nommé au commande, que le Voyage d'Arlo est devenu celui que vous avez découvert.
Fan ou pas fan de Disney, on ne peut pas ne pas apprécier ce genre d'histoire, écrite pour les petits mais aussi pour les grands, sans contestation possible. C'est un merveilleux voyage, une belle aventure que nous propose Peter Sohn.
L'idée est originale, le scénario assez simple mais efficace, le petit bonhomme à la frimousse craquante ne peut que plaire à tout le monde, son ami, le dinosaure tout aussi adorable, complète à merveille le duo de cette belle histoire ... Le tout avec les répliques idéales comme le fait Disney depuis des décennies, accompagné des jolies partitions mélodieuses signées Mychael et Jeff Danna qui comme à l'accoutumée, fera couler quelques larmes aux plus sensibles.
Franchement, j'ai été agréablement surpris !
Sly L. ....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
4/5 | 4/5 | 3/5 | 4/5 |
La note : 15/20
Les notes du film sur le réseau au 05/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 7/10 pour 296 votants
IMDB --------------------------- 6,8/10 pour 77 551 votants
ALLOCINE ------------------- 3,9/5 pour 3 471 votants
SensCritique --------------- 6,2/10 pour 6 700 votants
Cinétrafic -------------------- 3,6/5 pour 108 votants
RottenTomatoes ---------- 3,6/5 pour 58 078 votants
Le box office par JpBox-office au 05/06/2017
195 M$ de budget
Au 04/06/2017
Démarrage France |
497 602
|
Entrées France |
2 748 507
|
Démarrage Paris |
111 541
|
Entrées Paris |
496 798
|
|
|
|
|
Démarrage Allemagne |
184 128
|
Entrées Allemagne |
734 098
|
Le carton plein !
Démarrage USA |
39 155 217 $
|
Etats-Unis |
123 087 120 $
|
Reste du monde |
148 700 000 $
|
Dont France |
18 050 686 $
|
Total Salles |
271 787 120 $
|
Total Video (Ventes) |
58 145 490 $
|
Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
329 932 610 $
|
Rentabilité Monde |
169 %
|
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Le voyage d'Arlo au meilleur prix
EN DVD
-------------------------------
EN BLU RAY
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Billet et intégration Sly
Sources : Jpbox-office, The Walt Disney Company France
| BLUMHOUSE PRODUCTIONS | BLINDING EDGE PICTURES PICTURES | 2017 |
Split, de M. Night Shyamalan (2017)
Un film de M. Night Shyamalan
/// Année : 2017 /// durée : 1h57 /// Genres : Thriller, Fantastique, Epouvante-horreur ///
Nationalité : Américain /// Distributeur : Universal pictures International France ///
Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
SORTIE SUR NOS ECRANS LE 22 FEVRIER 2017
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Pour suivre SPLIT sur les réseaux sociaux.
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Avec : James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley...
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Le Synopsis :
Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
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Bande Annonce
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Une analyse, une critique, un avis !
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La chronique de Sly
Split, le nouveau Thriller Psychologique !
Pour M. Night Shyamalan, le choix de l'autofinancement, à l'image de The Visit (2015), est synonyme de liberté créative absolue. Certes, le réalisateur à très souvent, mieux réussi ses films avec de petits budgets et auto produit. Quand je parle de réussite, c'est bien sûr de rentabilité dont il est question. Après, on aime où on aime pas ! Moi, j'adore !.... Concernant Split, la bande-annonce est accrocheuse, elle fait le "job" et nous invite à découvrir un personnage inquiétant, voire terrifiant !
Un James McAvoy (Kevin) au sommet de son art ! impressionnant ! Bluffant ! interpréter un schizophrène aux multiples personnalités avec différents caractères bien distincts, est une performance exceptionnelle. Même si les 23 identités ne sont pas vraiment toutes exploitées, on imagine assez bien tout le travail qui a été fait en amont pour nous proposer ce personnage troublant. La suite du casting n'a d'autres choix que de ce mettre au niveau de la performance de James McAvoy. La jeune Anya Taylor-Joy (Casey Cooke), qui a débuté sa carrière en 2014, Haley Lu Richardson ou encore Jessica Sula (Marcia), sont toutes les trois, parfaites !
La qualité du film repose en effet, essentiellement sur sa performance et l'histoire qu'il raconte. Split doit exploiter la peur, il doit effrayer son téléspectateur, donner des sensations de sueurs froides et nous captiver avec un scénario impeccable et sans failles.
EN COLERE !
Malheureusement, des failles, il y en a. Doit-on en tenir rigueur ? Je ne pense pas, non !. Quel est l'intérêt de mettre absolument le doigt sur ce qui ne va pas !? aucun ! Cela permet, à beaucoup de critique amateur d'essayer de faire le buzz, c'est tout. Ils auraient sûrement fait mieux que le réalisateur de toute évidence. Je peux lire des avis négatifs, cela ne me dérange absolument pas, tant qu'ils sont argumentés. Mais j'insiste vraiment sur le fait qu'ils soient argumentés, et pas SPOILER ! Un film ne peut pas plaire à tout le monde ... Je ferme la parenthèse :).
M.Night Shyamalan signe un scénario qui a le mérite d'intriguer. Un thriller psychologique angoissant mettant en scène une situation que nous n'aimerions très clairement pas rencontrer. On peut lui reprocher d'avoir user et abuser d'un scénario déjà pratiqué maintes et maintes fois, mais dans l'ensemble, ce qui compte finalement, c'est sa vision et sa mise en scène. Et pour le coup, je n'y prête pas plus attention que ça ! et ne cherche même pas à faire une comparaison.
Le réalisateur a toujours flirté avec le genre horreur, un style bien à lui, qu'il aime employer, qu'il utilise sans vergogne depuis ses débuts. A l'image de Sixième sens (1999) qui a fait exploser sa carrière ou encore Le Village (2004) qui avait partagé bon nombre de cinéphiles. Quoi qu'il en soit, Shyamalan aime torturer l'esprit et quand il revient avec un film du même acabit que ses premières oeuvres, il est attendu.
Split, ce n'est certainement pas le film qu'on regarde pour se détendre, alors un conseil, mettez-vous dans l'ambiance. Lumière éteinte, barre de son branché à un volume sonore suffisamment important pour capter tous les petits sons, faites baisser la température de la pièce et allez faire votre "pause pipi" avant le film.
Vous sortirez bluffer, sans aucun doute !, vous aimerez, peut-être ! de toute façon ne vous laissez pas abuser par les critiques négatives que vous avez pu lire. Il n'y a rien de mieux, pour ce faire son propre opinion de ne pas se laisser infuencer et de visionner l'oeuvre quand vous en aurez l'envie.
Sly L. ....
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
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Répartition des notes
4/5 | 4/5 | 3/5 | 3/5 |
La note : 14/20
Les notes du film sur le réseau au 04/06/2017
(Par les téléspectateurs)
Metacritic -------------------- 7/10 pour 452 votants
IMDB --------------------------- 7,4/10 pour 127 446 votants
ALLOCINE ------------------- 4,1/5 pour 8 124 votants
SensCritique --------------- 6,8/10 pour 12 000 votants
Cinétrafic -------------------- 3,55/5 pour 21 votants
RottenTomatoes ---------- 3,9/5 pour 43 801 votants
Le box office par JpBox-office au 23/04/2017
10 M$ de budget
Au 04/06/2017
Démarrage France |
594 427
|
Entrées France |
1 782 431
|
Démarrage Paris |
160 626
|
Entrées Paris |
491 768
|
|
|
|
|
Démarrage Allemagne |
375 740
|
Entrées Allemagne |
1 213 847
|
Au 23/04/2017
Démarrage France |
594 427
|
Entrées France |
1 761 770
|
Démarrage Paris |
160 626
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Entrées Paris |
483 707
|
|
|
|
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Démarrage Allemagne |
375 740
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Entrées Allemagne |
1 212 578
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Le carton plein !
Démarrage USA |
40 010 975 $
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Etats-Unis |
138 141 585 $
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Reste du monde |
136 800 000 $
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Dont France |
12 850 703 $
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Total Salles |
274 941 585 $
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Total Video (Ventes) |
- $
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Total Video (Locations) |
- $
|
Total |
274 941 585 $
|
Rentabilité Monde |
2 749 %
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Billet et intégration Sly
Sources : Jpbox-office, Universal pictures International France
| BLUMHOUSE PRODUCTIONS | BLINDING EDGE PICTURES PICTURES | 2017 |