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Bien choisir son film.
16 juin 2016

Scorpion, de Julien Seri (2007)

Scorpion-BAN

Un film de Julien Seri

 

/// Année: 2007 /// durée: 1h38min /// Genres: Drame, action, policier ///

 Nationalité: Français /// Distributeur: BACFilms

ATTENTION film Interdit aux moins de 12 ans !!!

Scorpion-Affiche

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Avec : Clovis Cornillac, Karole Rocher, Jérôme Le Banner, Francis Renaud, Olivier Marchal, Caroline Proust...

Clovis Cornillackarole RocherJérôme Le BannerFrancis Renaud

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Le synopsis : 

Angelo ne vit que pour la boxe thaï. Ecarté injustement des championnat, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue.
A sa sortie après six ans de prison, c'est une épave. Mais par amour, il va changer, devenir un autre, une machine à cogner, à prendre des coups, à combattre. Il va devenir Scorpion.
C'est le prix à payer pour gagner les combats clandestins sans règles et sans limites de free fight.

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Bande annonce

Scorpion

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L'analyse de Sly

 

Pourquoi ça n'a pas marché ?

 

     Scorpion est le 2ème long métrage de Julien Seri. Après Les fils du vent (2003), qui avait attiré 433 000 spectateurs, 13% de rentabilité, score très moyen pour un budget de 18 M€ en mettant en scène les athlètes du film Yamakasi (2001) dont il avait aussi participé à l'écriture sous l'influence Luc Besson. Mais il ne s'avoue pas vaincu pour autant et décide donc de ne pas s'arrêter sur un échec commercial.

Le réalisateur aime l'action et le spectaculaire. C'est donc tout naturellement qu'il co-écrit le scénario du film Scorpion avec Sylvie Verheyde (Sang froid, 2006) et Cédric Jimenez qui a apporté l'idée et qui officialise là sa 1ère participation à un long métrage.

Scorpion-Affiche

Sur la mise en scène et l'écriture, je n'ai pas grand-chose à dire, enfin si, un peu quand même !

Les plans en général ont tous été soigné, de la chorégraphie des combats, intense et violent, en passant par la lumière et aux lieux choisis, la salle de boxe en sous sol ou la boite de nuit, on ne peut rien lui reprocher.

L'histoire, quant à elle, est relativement simple, ça manque terriblement de profondeur, elle aurait peut-être mérité une touche plus dramatique ! mais ce n'est que mon point de vue.

Il y a pourtant une très bonne idée de départ.

En effet, un boxeur nommé Angelo, interprété avec beaucoup de justesse par un Clovis Cornillac impressionnant pour l'occasion, ne vit que pour la boxe mais il est plus en fin de carrière que jeune "challenger". Il attend donc, depuis trop longtemps qu'on lui offre sa chance dans une compétition qui pourait enfin lui donner la lumière dont il a besoin. Et ce jour-là, l'entraineur doit faire un choix. Angelo ou son pendant, plus jeune !.

La réaction d'Angélo dans le bureau du "big boss".

Aie ! comment vous expliquer ce que j'ai ressenti !

L'élément déclencheur, ne me semble pas assez fort. une attitude plus expressive physiquement, plus intense dans le regard avec un peu plus de mépris aurait été significativement plus criante de vérité. Il aurait fallu laisser la pression intérieure monté progressivement, jusqu'à un vrai pétage de plomb, une grosse colère provoqué par des paroles déplacées par exemple, le poussant à détruire l'indestructible et démonter son concurrent du jour avec une vraie hargne.

Ouaouh là, je m'emballe un peu!  je ne suis pas scénariste, certe, mais du coup, la façon dont la scène à été pensé et tourné me semble disproportionnée comme raison de son éviction de la salle. A moins que je me trompe ! Ca n'enlève rien au jeu des acteurs, je parle bien de l'écriture, qui a certainement manqué d'enthousiasme et d'intensité.

La suite semble logique et prévisible.

Après une scène de violence et d'égarement d'Angelo, le passage par la case prison semblait inévitable. Vient ensuite sa sortie, puis l'abandon de soi. Un moment difficile tant sur le plan mental que physique. La descente aux enfers est perceptible et l'homme n'est plus le même. 

Il ne reste plus qu'à l'aider à se releverqu'est-ce que c'est bien écrit quand même !

Une main tendue, un ami de longue date, une aide précieuse qui va lui redonner envie de s'en sortir, le booster et tout faire pour qu'il retrouve l'âme d'un combattant.

Donc, logique et prévisible mais néanmoins réussi. La présence et la prestance de Clovis Cornillac dans ce long métrage m'ont fait apprécier le contenu et pas uniquement pour les scènes de combat, car même s'il n'a pas la carrure de Jérôme le Banner, on voit bien qu'il s'est entrainé longuement. (10 mois avant le tournage)

Quoi qu'il en soit, sachez quand même, que ce n'est pas un film "documentaire" sur le "free fight", malgré une forte présence.

LeBannerVSClovisCornillac

D'ailleurs, est-il bien représenté ?

Seule les fans vous le diront. Pour moi, il n'est qu'un accessoire majeur à la morale du film. "se battre pour s'en sortir."  La présence de Jérôme Le Banner offre très certainement un peu plus de crédibilité. C'est une première apparition sur grand écran pour lui, puisque Kumité (2004) n'a jamais vu le jour. Le rôle est taillé pour lui, il mériterait que quelqu'un lui propose une tête d'affiche, avec un bon scénario sur sa vie.

Et pourquoi pas !, il a un charisme impressionnant, comme sa carrière !.

Le Banner-Elias

 

Souvenez-vous, Dida Diafat avait bien eu son histoire portée à l'écran dans le long métrage Chock-Dee de Xavier Durringer (2005). Bon, je vous l'accorde, la réussite commerciale n'avait pas été au rendez-vous, mais je l'avais trouvé plutôt sympa à regarder.

Bref, pour conlure et répondre à la question "pourquoi ça n'a pas marché ?", je vous répondrai, que c'est peut-être à cause d'un manque de notoriété du réalisateur et d'une mauvaise pub de la presse. Ajouté à tout ça, un budget assez réduit (4.26M€), une communication quasi absente et vous n'attirez malheureusement pas grand monde en salle, seulement 228 540 billets vendus et une rentabilité de 34 %, ça me semble évident et difficile de faire plus.

C'est dommage, Scorpion se laisse regarder facilement, sans prise de tête. Et même si les dialogues sont parfois un peu limite, on peut facilement s'attacher aux personnages et aller au bout des 98 min.

A voir un dimanche après-midi pluvieux, dans son canapé, bien évidemment !

 

                                                             Sly  L.  

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Nouveaux critères de notation

Icone-La réalisation-small90x90

Icone-Lejeudesacteurs-small90x90 Icone-Scénario-small90x90

Icone-LaBandeSon-small90x90

2,5/5

3,5/5 2/5

2,5/5

La note : 10,5/20 


Les notes du film sur le réseau au 16/06/2016  

(Par les téléspectateurs)

Metacritic -------------------- Non référencé

IMDB --------------------------- 5.4/10 pour 600 votants

ALLOCINE ------------------- 2.3/5 pour 1 303 votants

SensCritique --------------- 4.6/10 pour 677 votants

Cinétrafic -------------------- 3/5 pour 13 votants

RottenTomatoes ---------- 3/5 pour 462 votants

Le film est passé inaperçu, donc pas beaucoup d'appréciation. Les avis que j'ai lus sont partagé. Dans ce cas précis, le mieux c'est de se faire sa propre opinion ;). L'avantage, si vous êtes passé par ici, vous savez à quoi vous en tenir et même peut être le trouver pas si mal.


Le box office par JpBox-office  

Un budget de 4.26M€ et est resté seulement deux semaines en salle, compliqué de faire plus d'entrée dans ce cas précis !

ENTREES
Démarrage France
130 295
Entrées France 
228 540
Démarrage Paris
-
Entrées Paris
53 038
Rentabilité France
32 %
RECETTES
Démarrage USA
- $
Etats-Unis
- $
Reste du monde
1 461 858 $
Total
1 461 858 $
Rentabilité Monde
34 %

Le meilleur prix pour Scorpion

En DVD

Scorpion

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En Blu ray

Scorpion [Blu-ray]

 

 

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Billet et Intégration Sly

Sources : AllocinéJpbox-office, amazon, UNIFRANCE

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